LE MULTICULTURALISME OU COMMENT VIVENT ENSEMBLE

 

Dans les nations d’aujourd’hui, on assiste a un mouvement général de pousser des identités particulière. Les minorités, des populations autochtones, des populations immigrés manifestes leurs désires de reconnaissance politique et culturels. Face a ce défie, la question du vivre ensemble ou plutôt celle qui consiste a ce demander comment faire pour que des populations qui ont tendance à cultiver le différentialisme, vivent ensemble ?

De quoi s’agit-il ?

Le terme de <multiculturalisme> désigne aussi bien un fait qu’une politique visant la coexistence pacifique de groupe culturellement différent. De toute des sociétés pluriculturel ont existés, cependant aujourd’hui peu de pays peuvent  être considéré comme culturellement homogène. En Revenge le traitement politique de la diversité culturel est un phénomène relativement récent. Le multiculturalisme avance l’idée que les cultures minoritaire sont discriminés et doivent accéder a la reconnaissance politique. Pour ce fait, les spécificités culturels doivent êtres protégés par des lois. C’est le droit qui va permettre de mettre en œuvres les conditions d’une société multiculturel.

Des choix complexes

Souvent réduite a l’ethnicité (minorités ethniques autochtones ou minorités issue des groupes immigrés), voire a la « racialisation », les différence culturel ne concerne plus seulement les particularité d’origine repérées comme telles (religieuse langue folklore, etc.) Les revendications ce fonde de plus en plus sur des particularisme de mœurs ( Préférence sexuel, philosophique artistique , …) , d’âge, de très ou de handicape physique( obèse , aveugle, handicapé ).Le multiculturalisme se donne comme ambition de combattre l’ethnocentrisme (particulièrement celui de la société dominante, la société blanche par exemple).La politique multiculturalisme vise en effet a l’homogénéité culturelle par l’imposition d’une culture officielle( en premier lieu une langue national) qui s’affirme comme la seule légitime. Les autres cultures étant réduites dans le particularisme et la dépendance. Mais la conception du citoyen <oubliant> sa condition particulière pour incarner un prétendu universalisme s’accorde difficilement avec des conditions de la modernité. Avec la libération des mœurs et l’émancipation sexuel, le privé a été fortement réhabilitée il revêt désormais un sens potentiellement politique. Cela peut paraitre paradoxal mais la revendication culturelle semble associé a l’individualisme model, a la primauté du < sujet singulier>. Elle émane de la subjectivité personnelle pour ceux qui se reconnaisse dans tel ou tel particularisme et décide de s’engager collectivement dans des revendications identitaires.

Le multiculturalisme en question

Outre le Canada (1982) plusieurs pays ont désormais des conditions multiculturelles : Etats Unis, Afrique du Sud, Colombie, Paraguay, etc. Mais ce sont les Etats Unis qui premiers ont placés la lutte contre les discriminations au centre de leurs préoccupations social. Dans le prolongement de la lutte des lois pour les doits civique militant et intellectuel ont considérés  comme injuste le fait que les cultures minoritaires n’accepte pas un même dégrées de reconnaissance que la culture WASP (White/Anglo-saxon/Protestant). En réaction a cette « ethnicisation majoritaire » (assimilation dissimulée, mythe  du melting pot) s’est opérée une  « ethnicisatioin des minorités ». la reconnaissance publique des identités collectives est aussi le résultat des réseaux ethniques de lobbying. Elle s’est développée de concert avec l’émergence du politiquement correct. Les pratiques multiculturelles sont encore peu développées en Europe. Le model de l’Etat-Nation s’y est affirmé au 19 ème siècle avec la pratique d’une politique de réduction des différences culturelles et d’assimilation des politiques allogènes. Dans les pays européens, malgré d’importantes différences nationales (La Grandes Bretagne par exemple est avance dans la lutte contre la discrimination sur les origines national, religieuse et culturelle), le particularisme est encore dessus comme une division et une régression identitaire. le multiculturalisme est un enjeux central de la construction européenne. L’Europe va-t-elle opter pour une culture commune ou pour un régime multiculturel avec une mosaïque de nation ? En France le thème de la citoyenneté culturel est tardivement entré dans les débats politiques parce que les « élites » sont encore réticentes à aborder ou à traiter des questions culturelles comme étant des enjeux nationaux liés à la citoyenneté. Plusieurs sociologues plaident pour la reconnaissance identitaire. D’autres préfèrent prendre apte de l’existence de particularisme mais restent partisante d’une conception plus républicaine de la citoyenneté. L’état qui se pose en garant des libertés individuelles ne reconnait que des individus et considère que l’affirmation des identités individuelles et des particularismes est contradictoire avec la citoyenneté et la laïcité refuse de toute assignation identitaire par le droit, absence d’enseignement pluriculturel ou de soutien publique aux demandes de droits collectifs pour les minorités. Même si l’universalisme prôné est abstrait, le multiculturalisme est encore perçu comme un ferment agent, de décomposition de l’état-nation. Le discourt dominant en France reste celui de la fonction « intégrative » de l’état et de l’assimilationniste républicain.

Les limites du multiculturalisme

Le multiculturalisme apparait aux yeux de nombreux auteurs comme un « pis-aller », un « mal nécessaire ».  Le système étant perfectible, les effets pervers à limiter et l’amélioration à apporter font l’objet de discussions.

Les multiculturalismes a souvent comme rançon comme au Canada avec les anglophones et les Francophones, l’indifférence voire le mépris que manifeste les communautés les unes envers les autres.  Aux états Unis, « l’affirmative action » a quelque fois remplacé les rivalités intercommunautaires. ces politiques qui dénoncent leurs adversaires, ont un effet stigmatisant, elles pratiquent à une « ethnicisation » des rapports sociaux. le principe de « l’affirmative action » se heurte également aux exigences d’égalité des droits et d’impartialité d’Etat.

Il y a en effet un risque de pression du groupe culturel sur ces membres, comment protéger la minorité de la minorité, les exploités, les exclus ? C’est en évoquant la nation de droit minoritaires que les Afrikaners défendirent le système d’apartheid. Toute politique identitaire devrait s’arrêter là où commence la liberté individuelle : Les individus sont uniques et ne sauraient être catégorisés. Il est important de souligner que les différences culturelles ne doivent pas remettre en cause les procédures d’autonomisation et d’individualisation.

Égalité et différance

Plusieurs auteurs constatent que les humains ne peuvent penser la différence sans immédiatement la connoter en terme hiérarchique. D’après  eux, il n’y avait pas de différence sans égalité. Si on suit leur raisonnement il existerait d’un côté de politique différentialiste qui renforceraient les inégalités et d’un autre la recherche d’une égalité qui suffit à abolir les différences. A cet égard, le débat sur la parité est instructif : hommes et femmes sont déclarés égaux et différents, ce qui n’empêche pas la persistance de pratique discriminatoire à l’égard des femmes (salaire, carrière, taux de chômage, bas salaire, précarité, etc. …)

Reconnaissance et de redistribution

On ne peut pas tout analyser en termes de cultures. Aujourd’hui la dénonciation des discriminations et des revendications des cultures semble avoir pris le pas sur la dénonciation de l’exploitation socio-économique qui avait caractérisé les deux premiers tiers du 20ème siècle en Europe. Ce fait est rendu possible parce que dans la lutte contre les discriminations, le schéma dominant/dominé est de moins pertinent.

Un acteur peut être tour à tour discriminé socialement mais discriminant. Un manutentionnaire, par exemple, peut être discriminé socialement mais discriminant en tant qu’individu appartenant a un groupe majoritaire dans une localité populaire à forte présence immigrée. Une opposition semble s’être créée entre politique sociale et politique multiculturelle. Or les deux problématiques sont liées. Ceux qui sont l’objet des discriminations culturelles sont aussi, dans la plupart des cas, ceux qui subissent les inégalités socio-économiques. il est urgent de réaffirmer que la reconnaissance d’une culture minoritaire n’implique pas la fin des aliénations socio-économiques. L’enjeu consiste à réconcilier les politiques de la reconnaissance et de la redistribution.

Vers de nouvelles expressions des cultures

L’idée qui semble aujourd’hui émerger au sein des Etats qui ont choisi le multiculturalisme comme mode d’administration politique, consiste à l’inscrire dans la positivité, c’est-à-dire initier une démarche par laquelle l’acteur restaure l’estime de lui-même, provoquer la reconnaissance et la valorisation de l’autre. D’où la nécessité de construire une véritable « éducation interculturelle ». C’est l’idée d’une « démocratie des mœurs » dans laquelle la communication interculturelle, tolérance.  C’est aussi l’idée d’une « démocratie inclusive » dans laquelle les communautés ne se définissent plus par l’exclusion. C’est cette volonté de vivre ensemble qui fonde une culture et permet une (relative) homogénéité sociale. Charles Taylor définit la démocratie comme la politique de la reconnaissance de l’autre donc de la diversité. Ce qui nous oblige à réinterroger la notion de culture.   Toute fois une autre question se pose : Comment considérer  le métissage culturel, ce puissant facteur de changement  et d’innovation qui ne fait l’objet d’aucune revendication ?

Jean Martin Coly (Afiavimag)

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